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Daguerréotype Tristan Dacunha

Colimaçon

Quoi de plus banal qu’un escalier en colimaçon ? Mais derrière cette banalité se cache une esthétique, celle de l’hélice, de courbes imbriquées, rappelant l’infiniment petit de l’ADN.

Tristan da Cunha a voulu représenter ces éléments architecturaux avec un médium rarissime, le . Seules quelques dizaines de personnes de par le monde pratiquent encore le daguerréotype, le premier procédé photographique, révélé en 1839.

Brièvement résumé, le daguerréotype consiste à exposer aux vapeurs d’iode (puis de brome) une plaque de cuivre argentée et polie. L ‘iode se combine alors à l’argent, pour former de l’iodure d’argent, qui est photosensible. Après exposition dans l’appareil de prise de vue, la plaque est développée aux vapeurs de mercure. Elle est ensuite fixée à l’hyposulfite et avivée au chlorure d’or.

Le choix du daguerréotype répond à un besoin de l’auteur de créer des images uniques, précieuses, demandant un effort au lecteur, et ne le laissant pas indifférent. Un pied de nez à la pratique de la photographie d’aujourd’hui, trop souvent reléguée au rang de produit de consommation courante et éphémère.

www.tdacunha.com