Introduire une oeuvre et son créateur consiste habituellement à faire partager la connaissance que l’on peut en avoir. Parfois survient une aventure,comme ce fut le cas ici, une rencontre, l’amour.
Une liberté de discours,un discours qu’il faut presque inventer à mesure du cheminement, des images qui s’enchainent,le gout prononcé pour un travail sur le mode de la série.
Aucune image ne semble ici exister isolément,aucune n’est physiquement séparée d’ un ensemble.
Chaque série revêt une « couleur » particulière.
Du flou, un rythme, une sensualité.
La réalité s’en trouve changée,la sensibilité prenant place,s’imposant d’elle même. Les liens de la photographie avec le réel, avec le vrai, s’en trouve dès lors transformé.La notion de rêve, de réel ou d’irréel, de sentiments et de désirs se mêlent ici.
La photographie et la peinture se dérobent aux regards.Leur frrgile beauté est sublimée par un léger mouvement imprimé à la pris e de vue.Benoit brun opère, sans pied,et en vitesse lente.Sa muse s’en trouve plus voluptueuse, plus charnelle.
L’oeil du photographe s’aventure également dans la matière, ces teintes chaudes, picturales, à tel point que les images touchent à l’abstraction.
Benoit Brun, veut s’éloigner du réalisme, du détail.Il veut nous emmener ailleurs